Et si vous deveniez chauffeur routier ? « Qu’on soit une femme ou un homme, il n’y a pas de différence chez Berto ! »
Fidèle à ses valeurs familiales et humanistes, le Groupe Berto ouvre ses portes à des personnes de tous horizons pour les former au métier de conducteur routier.
Conducteur routier : un métier masculin et réservé aux baroudeurs ? « Ce genre de clichés nous mènent un peu la vie dure ! réagit Charly Devaud, responsable RH Région Ouest du Groupe Berto. On a à cœur de montrer que le transport est un milieu inclusif. Les femmes, les profils en reconversion, les personnes en situation de handicap ne vont pas spontanément vers nos métiers, alors qu’ils leur sont tout à fait accessibles et de plus en plus ouverts. »
N°1 de la location de véhicules industriels avec conducteurs en France, le Groupe Berto ne ménage pas ses efforts pour susciter des vocations et ainsi pallier la pénurie de conducteurs (mais aussi de mécaniciens) qualifiés. « Au-delà de l’entreprise, c’est l’avenir de tout le secteur qui est en jeu. » Le groupe multiplie les actions pour toucher un public plus diversifié : participation à des forums spécialisés, partenariats avec des associations…
Vous vous verriez bien sillonner les routes au volant d’un camion, mais vous doutez de vos capacités ? C’était aussi le cas de Pauline Dauvier et de Youssef Aribou avant de tenter l’aventure. Voici leurs témoignages :
« Ce métier m’a toujours attirée mais je pensais qu’il n’était pas pour moi »
Pauline a exploré bien d’autres métiers avant de rejoindre le Groupe Berto : « Avant d’être dans le transport, j’ai exercé des métiers qui n’avaient rien à voir ! J’ai passé un CAP services à la personne, puis j’ai travaillé dans le commerce pendant quatre ans. J’ai été ensuite cheffe d’équipe dans le nettoyage pendant trois ans. »
Pourquoi avoir décidé de changer de voie ? « Mon père était routier. Il m’a transmis sa passion. Dès qu’on croisait un camion, il pouvait m’en parler des heures. Ces gros engins me faisaient rêver. Tous les ans, fin septembre, il m’emmenait aux 24h Camions au Mans. Il avait une collection impressionnante de miniatures à la maison ! Même si son métier m’a toujours attirée, je pensais qu’il n’était pas pour moi. Je n’ai pas confiance en moi, je ne pensais pas en être capable. Mais, quand j’ai envisagé une reconversion professionnelle, mes parents et mon mari m’ont encouragée. Ils m’ont soutenue en me disant ‘’lance-toi, passe tes permis !’’ Et j’ai réalisé mon rêve de gosse. »
Après avoir passé deux titres professionnels de conductrice poids-lourd, Pauline a travaillé un an dans une entreprise de transport avant d’être embauchée chez Berto Ouest (35). « J’ai d’abord effectué des missions de logistique pendant trois mois, en tant qu’intérimaire, avant de signer un CDI, le 8 février 2022. C’est en parlant avec la Chargée de Recrutement qu’elle a compris que le métier de conductrice m’intéressait et que j’étais motivée. J’avais envie d’apprendre de nouvelles choses. J’ai alors été formée puis accompagnée pendant trois semaines sur mes tournées par un conducteur expérimenté. Aujourd’hui, je conduis des porteurs remorque. »
Comme Pauline, de nombreuses femmes ont du mal à se projeter dans ce métier longtemps dévolu aux hommes. « A nous de leur montrer que c’est possible, réagit Charly. Pour les inciter à nous rejoindre, nous partageons souvent les retours d’expérience de nos collaboratrices sur nos réseaux sociaux et nos conductrices participent régulièrement à des événements (forums emploi, salons…). »
« J’adore travailler en autonomie ! »
Pauline s’épanouit aujourd’hui totalement dans sa nouvelle vie pro : « Je sillonne les routes de la Bretagne et de la Normandie. Je pars chaque matin entre 9h30 et 10h et je rentre entre 19h30 et 20h. Il n’y a pas de routine, car j’adapte ma conduite en fonction du poids des caissons que je transporte et de la nature de la marchandise (aliments, liquide…), mais aussi de la fréquentation des axes routiers. J’adore travailler en autonomie, personne ne m’embête et je ne travaille qu’avec des gens qui aiment leur métier. »
Une indépendance qu’apprécie aussi Youssef Aribou, également conducteur poids-lourd au sein du Groupe Berto : « J’aime partir chaque jour à la découverte de nouveaux paysages sans avoir un chef sur mon dos. Au-delà des missions, j’apprécie d’avoir trouvé une entreprise où je me sens parfaitement à l’aise. Chez Berto, je me sens accepté comme je suis. »
« Je ne me sens pas fatigué et je n’ai pas eu besoin d’aménagements spécifiques »
Youssef a été chauffeur poids lourd à la blanchisserie de l’ADAPEI de Vesoul (groupe associatif Handy’Up) pendant six ans avant de rejoindre la filiale Berto Garnache (25). Grâce au partenariat noué entre les deux entreprises, Youssef a eu l’opportunité de quitter un environnement de travail adapté pour rejoindre un milieu ordinaire. « La messagerie (transport de colis ou de marchandise dans un délai court) m’a immédiatement attiré. »
Après un stage de découverte très positif, le jeune homme de 28 ans a signé un CDI au sein du Groupe Berto, en novembre dernier. Pendant deux semaines, il a été formé sur le terrain en binôme avec un collègue expérimenté. « J’ai très vite pris en main mon poste et je gère déjà mes tournées tout seul. Même si les tâches sont différentes de celles de mon précédent job, je ne me sens pas fatigué physiquement et aucun aménagement spécifique n’a été nécessaire. »
Cette insertion professionnelle réussie est loin d’être un exemple isolé. En plus de se rapprocher d’associations comme LADAPT, le Groupe Berto a récemment participé au DuoDay (journée pendant laquelle des volontaires font découvrir leur métier à une personne en situation de handicap) et au forum Handicafé de Bourges. « Avec Cap emploi, on organise aussi des simulations pour aider des personnes à parler de leur handicap face à un recruteur, complète Charly. Souvent, elles ont perdu confiance car personne ne leur a donné leur chance, ces ateliers visent à les remettre d’aplomb ! »
En interne, une cellule sociale a été mise en place pour accompagner les collaborateurs concernés, notamment pour le montage de leur dossier RQTH. Des actions de sensibilisation et de communication auprès des salariés permettent, par ailleurs, de balayer quelques idées reçues sur le handicap.
« Je suis la seule femme dans l’équipe mais ça ne me dérange pas du tout ! »
« Je m’entends bien avec tout le monde, affirme Pauline. Il y a une bonne communication au sein de l’entreprise. Je suis un ‘’bébé de la route’’, donc, dès que j’ai un doute, j’appelle un collègue. Je suis la seule femme dans l’équipe mais ça ne me dérange pas du tout. Qu’on soit une femme ou un homme, il n’y a pas de différence chez Berto, on s’entraide tous ! On est vraiment bien lotis : on ne travaille jamais dans le stress, on n’est pas en train de courir, etc. »
Un ressenti partagé par Youssef : « Quand on arrive le matin à l’entrepôt, on prend le temps de boire un café avec les collègues. On plaisante, on parle de tout et de rien, même avec les chefs ! L'ambiance est aussi importante que le salaire et les missions pour moi. Je peux dire que, chez Berto, je trouve satisfaction sur tous les plans. »